That is the question...
M. Dxxxxxxo, le king of the démanagement, heu... pardon, déménagement, m'a fortement conseillé (voire intimé l'ordre) de tenir un descriptif exact du contenu de mes cartons, avec la valeur que j'attribue à chacun d'eux.
1er constat:
j'ai beaucoup de cartons. On pourra donc bientôt se faire un drap de lit avec ma liste.
2ème constat:
je suis une grande conservatrice. Je sens donc très vite le cas de conscience poindre:
"Qu'est-ce que j'emporte?" à peu près tout. Jusqu'à la première dent perdue par mon fils.
"Qu'est-ce que je laisse?" Euh....
Je me sens comme le matin devant mes armoires, alors que je cherche une tenue.
Bon, bah aujourd'hui, ce sera à poil.
Na.
3ème constat:
je suis très sentimentique et romantale. Ce qui fait que lorsqu'on me demande d'attribuer une valeur à la caisse contenant les (innombrables) souvenirs de mon mariage, ou les livres de naissance des enfants, j'ai envie de marquer: 100.000.000.000.000.000.000€.
Pas sûr que les assurances s'émeuvent du fait que les plus beaux moments de ma vie soient dans ce carton (que j'emporte, alors, ou pas??!)
4ème constat:
je ne suis pas DU TOUT pessimiste.
La preuve: quand j'ai finalement dû faire un choix sur la destination du carton-à-très-haute-valeur-sentimentale-très-fragile (les déménageurs vont me prendre pour une dingue, c'est sûr...) (si-si, j'ai vraiment écrit ça sur le carton...), je me suis dit qu'en cas de tsunami, le préciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieux serait bien plus à l'abri dans un garde-meuble en métropole.
A condition que ce dernier ne brûle pas.
5ème constat:
pendant que je me questionne sur ce blog, mes cartons n'avancent pas.